Comment optimiser l’expérience utilisateur avec la loi de Fitts ?
Concevoir des interfaces facilitant l’accès à l’information, tel est le rôle du webdesigner. Et pour ça, il peut s’appuyer sans hésitation sur la loi de Fitts. Vous ne la connaissez pas ? Pas de problème, nous allons tout vous expliquer. On est là pour ça.
1954, naissance de la loi de Fitts
Ok, on le sait, les ordinateurs et autres écrans n’existaient encore pas ! Mais, comme la loi de Fitts n’a pas été créée à la base pour eux, c’est normal. En fait, le psychologue Paul Fitts voulait juste mettre en évidence la mécanique de l’homme et la prédiction du mouvement. Pour lui, il est possible de calculer l’action de pointage vers un objet, quel qu’il soit. Sa théorie tient on ne peut plus la route quand on l’applique au webdesign.
Comment la loi de Fitts améliore l’expérience utilisateur ?
Partons du postulat de base de la loi de Fitts. Elle met en exergue le fait que la rapidité se fait au détriment de la précision. Plus vite on veut atteindre un objet, moins on est précis dans notre action. Et d’un autre côté, elle met en évidence que plus un objet est gros et proche de nous, plus il est facile d’interagir avec lui. À partir de là, il ne reste plus qu’à analyser les différents types d’écrans et les habitudes d’utilisation des internautes.
Que doit-on retenir de la loi de Fitts ?
En tant que webdesigners, nous devons nous focaliser sur les zones de confort de chaque écran. En connaissant parfaitement les habitudes des utilisateurs, nous pouvons positionner les différents éléments d’interaction importants aux bons endroits sur les sites internet et les applications que nous concevons. Ainsi, l’utilisateur n’a aucun effort à fournir pour atteindre l’objectif visé. Il se connecte et il clique là où c’est le plus facile pour lui. CQFD, la loi de Fitts a été aussi conçue pour nous, sans le savoir.