L’IA en tête d’affiche : pour ou contre ?
Si 2023 a vu l’émergence de l’intelligence artificielle dans la communication, 2024 sera, quant à elle, complètement IA, n’en doutons pas un seul instant. Et ce n’est pas pour plaire à tout le monde, loin de là. Retour sur des affiches créées par l’IA (en partie seulement, n’occultons pas ce point important) qui ont fait polémique dernièrement.
Plongée dans l’univers de l’IA pour Undiz
Cet été, la campagne d’affichage d’Undiz a fait le buzz (bon pour certains, mauvais pour d’autres, d’où la polémique) dans 60 villes françaises. Dédiés à ses maillots de bain, les visuels de ses affiches ont été créés par une intelligence artificielle. Les raisons de ce choix sont multiples :
. Volonté d’une équipe Undiz jeune d’explorer de nouveaux outils créatifs.
. Possibilité de générer des visuels sous l’eau valorisant bien les maillots de bain, ce que ne parvient pas à faire la photo traditionnelle.
. Objectif d’être raccord avec la Gen-Z, cœur de cible de la marque.
Pour répondre à la problématique que sa campagne d’affichage a provoquée, Undiz s’est expliqué : de vrais mannequins ont travaillé avec ses équipes sur ce projet, les images produites par l’IA ont été retouchées par des humains, bref, l’IA n’a remplacé aucun professionnel dans cette campagne !
Affiches de cinéma et de séries TV : même combat ?
Oui, et même combat en pire, d’ailleurs ! Disney, par exemple, fait l’objet de beaucoup de controverses par rapport à l’affiche de Loki ou celle de Marvel Secret Invasion. Les premières attaques concernent l’utilisation d’outils d’intelligence artificielle au lieu d’humains expérimentés. Ceci dit, sans pros du maniement de l’IA, les images ne seraient pas aussi sensationnelles. On va donc plutôt s’intéresser au second point de friction : les préoccupations éthiques et légales sur la propriété intellectuelle. Le monde créatif attend avec impatience une réglementation claire sur l’intégration de l’IA dans ses différents métiers. À suivre…